Pour postuler à l’étranger, il est absolument nécessaire d’adapter son CV « à la mode du pays ». On ne se présente pas de la même façon aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Japon.
L’appréciation d’un CV est fortement liée à la culture du pays.
Les Allemands attendent des preuves de vos expériences et de votre formation : votre dossier de candidature peut tenir sur plusieurs dizaines de pages ! Les Anglo-saxons liront attentivement la rubrique loisirs pour savoir si vous avez l’esprit sportif.
Les entreprises japonaises ne supportent pas que l’on indique ses objectifs de carrière (là-bas, c’est l’entreprise qui décide, pas l’employé). Et la liste des spécificités par pays est longue !
Documentez-vous !
En clair, l’option « je traduis mon CV français » a peu de chances d’aboutir ! Renseignez-vous sur ce qu’apprécient et n’apprécient pas les recruteurs locaux, les informations à faire ressortir ou à taire… Pour cela, les Chambres de Commerce et d’Industrie françaises du pays pourront vous renseigner. De nombreux ouvrages traitent également du sujet comme Le guide du CV en langues étrangères, collection Pratique, édition Studyrama.
Sur le site du ministère des affaires étrangères, vous trouverez de très bons conseils sur la rédaction d’un CV à destination d’une entreprise anglo-saxonne : faites le relire par un natif du pays, n’hésitez pas à vous vendre, valorisez davantage l’expérience professionnelle que la formation…
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