Le français reste la langue étrangère la plus recherchée par les entreprises anglo-saxonnes, selon les résultats d’une étude publiée récemment par le Confédération Britannique de l’Industrie (CBI). Cette organisation représente 190.000 entreprises employant 7 millions de personnes au Royaume-Uni. Trois cents entreprises britanniques ont participé à cette enquête.
« French First »
Citée par 50% des sondés, la langue de Molière devance l’allemand (49 %) et l’espagnol (44 %).
Un podium « sans surprise », selon la directrice générale adjointe de CBI, Katja Hall, « étant donné que la France reste notre premier marché à l’export ».
Certes, le français a perdu en popularité au niveau mondial, mais il se maintient outre-manche, où il reste la langue la plus prisée.
Montée en puissance du mandarin et de l’arabe
Néanmoins, alors que le français et l’allemand affichent des scores identiques à ceux enregistrés lors de la dernière étude, l’espagnol enregistre une hausse de 10 points. Le mandarin et l’arabe montent en puissance avec respectivement (31%) et (23%). Ceci correspond à la montée en en puissance de ces nouveaux marchés à forte croissance. Les entreprises implantées en Chine et en Amérique latine recherchent maintenant des interlocuteurs bilingues dans leur langue et qui sont imprégnés de leur culture. Tout ceci dans une optique de conclure de manière plus efficace de nouveaux contrats.
Les marchés d’Europe de l’Est se maintiennent quant à eux, puisque le polonais et le russe apparaissent respectivement en 6e et 7e position.
Parler la langue du client, un avantage concurrentiel indéniable
L’anglais reste la langue des affaires dans le monde. Néanmoins, une entreprise dont les employés peuvent communiquer de manière efficace dans la langue du client, du prospect ou du fournisseur, détient un avantage indéniable dans une économie concurrentielle.