[Mise à jour 25 juillet – 12:20]
Aucun survivant
François Hollande a annoncé qu’il n’y avait aucun survivant dans le crash du vol AH5017.
[Mise à jour 25 juillet – 10h20]
Des expatriés dans le vol AH5017
Des expatriés et des travailleurs humanitaires se trouvaient à bord de l’avion qui, d’après Paris cette nuit, a été « désintégré » en plein vol.
Dans un article, le Figaro décrit la communauté des expatriés de « Ouaga » qui pleure ses morts. « La communauté française vivant sur place est composée majoritairement de personnes travaillant dans les ONG ou les filiales françaises des grandes entreprises » précise l’article. 150 associations et ONG françaises sont en effet répertoriées au Burkina Faso, et les grands groupes comme Orange ou Lafarge y sont bien implantés. «Les Français travaillent souvent dans le domaine du bâtiment, de la gestion de l’eau, de l’urbanisme en général», explique au journal Pouria Amirshahi, député des Français d’Afrique de l’Ouest.
Réunion de crise à l’Elysée
A l’Elysée, François Hollande a tenu une réunion de crise au sujet de cette disparition ce matin. Autour du chef de l’État le Premier ministre Manuel Valls, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports).
Le président @fhollande a tenu ce matin une réunion au sujet de la disparition de l’avion d’Air Algérie #AH5017 pic.twitter.com/WNOxJFU9Fy
— Élysée (@Elysee) July 25, 2014
Les hypothèses de la raison de ce crash sont :
– des conditions météorologiques particulièrement difficiles,
– un acte terroriste comme une bombe à bord de l’avion.
Les hypothèses de Jean Serrat : "L'attentat avec une bombe à bord ou des conditions météo particulièrement désastreuses" #VolAH5017
— France Inter (@franceinter) July 25, 2014
– Pour d’autres, l’hypothèse d’un problème technique existe aussi.
Michel Polacco : "L"hypothèse d'un problème technique est possible, mais la plus évidente, c'est celle d'un explosif" à bord #AH5017
— France Inter (@franceinter) July 25, 2014
Une cellule de réponse téléphonique, au sein du centre de crise, est joignable au + 33 1 43 17 56 46.
[24 juillet – 16h27]
Selon Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, citant son homologue à Alger, 51 Français auraient été à bord du vol AH5017 qui reliait Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger. Cet avion, affrété auprès d’une compagnie espagnole a disparu des écrans radars au-dessus du Nord Mali, avant d’entrer en Algérie avec 116 passagers à bord.
Deux Mirages 2000 de l’armée de l’Air française ont été envoyés sur le secteur où l’avion d’Air Algérie a disparu pour tenter de trouver des éléments tangibles sur cette disparition. Plusieurs familles attendaient des proches à l’aéroport de Lyon, Marseille et Roissy Charles de Gaulle (Paris) où ils auraient dû atterrir après un transfert à Alger. Selon Laurent Fabius, lors d’une conférence de presse tenue au Quai d’Orsay :
Comme toujours lorsqu’il s’agit d’un accident à l’étranger, la cellule de crise du Quai d’Orsay a été immédiatement activée. Elle assure la coordination de tous les ministères. Nous avons d’ores et déjà traité plus de 1000 appels. Les familles dont des membres se trouvent sur la liste des passagers qui nous a été remise par les autorités burkinabées sont en train d’être prévenues.
Lien vers le site du Ministère des Affaires Etrangères avec l’ensemble des informations pratiques.