A responsabilités et compétences équivalentes avec les hommes, les femmes cadres peinent toujours à accéder à l’expatriation. Mais depuis 2014, il semblerait qu’elle s’ouvre de plus en plus aux travailleuses féminines.
Quelques chiffres
Selon les données du Ministère des Affaires intérieures relayées par cet article de TV5Monde, près de 90% des candidats à l’expatriation sont des hommes.
Une étude d’ECA International, cabinet spécialiste de la gestion de l’expatriation corrobore ces résultats, en révélant que la proportion des femmes expatriées est de 13%, alors que les femmes représentent 50% de la population active.
Les freins
Si les femmes « souffrent encore de stéréotypes véhiculés dans l’entreprise » et ont tendance à s’autocensurer, elles sont également confrontées à des problématiques d’ordre logistique, surtout lorsqu’elles sont mamans. Alix Carnot nous avait très bien expliqué ses difficultés pour trouver du travail à l’étranger, alors qu’elle suivait son mari et qu’elle était déjà maman. Il y a une dimension d’ordre logistique, voire structurel, à prendre en compte concernant la garde d’enfants à l’étranger. « Il faut faire la distinction entre chercher du travail en tant que femme et en tant que maman quand on veut s’expatrier », nous disait-elle. Dans ce cas, les chances de trouver du travail à l’étranger pour une femme sont encore plus réduites.
Enfin, certains secteurs sont plus difficiles d’accès pour les femmes, ne serait-ce que par leur situation géographique ou leur pénibilité. Mais d’autres, comme le groupe L’Oréal, sont plus ouverts aux femmes.