Bien choisir son implantation est une étape capitale dans la course à la ré ussite en Chine. Pour cela, voici quelques points pratiques qui vous aideront à vous déterminer.
Bureau de liaison
Les points forts :
• structure relativement simple à mettre sur pied (2 à 3 mois après dépôt du dossier complet)
• pas ou peu de risque financier
• offre la possibilité d’employer des salariés chinois (via une agence d’intérim) ainsi que des étrangers (avec visa de résident et permis de travail)
• le contrat de validité de la présence du Bureau est délivré pour une durée pouvant s’échelonner de 1 à 3 années, renouvelable annuellement.
Les points faibles :
• activité d’import/export interdite
• obligation d’être enregistré auprès de l’administration fiscale chinoise
• fournir des déclarations mensuelles et des audits annuels.
• seuls des dépenses et des retraits sont autorisés après l’ouverture d’un compte en banque
Les joint ventures
Grâce à son partenaire extérieur, le promoteur chinois peut :
• obtenir un accès non négligeable à des sources de financement extérieures
• gagner un soutien qui lui assurera l’approvisionnement des produits, du matériel importé et la maintenance de la production
De son côté, le partenaire extérieur a l’opportunité :
• de sonder de nouveaux marchés ou consolider sa position sur un marché porteur
• de disposer de garanties d’approvisionnement en matières premières locales
• de transférer la partie de sa production à forte proportion de main-d’œuvre vers la Chine
• de concentrer dans son pays d’origine la partie à forte intensité de capital.
• d’avoir des locaux à disposition
Généralement, le partenaire extérieur apporte des capitaux, sa technologie alors que le partenaire local chinois se concentre plutôt à réunir de la main d’œuvre, des cadres compétents, sa connaissance du marché et assure la production. A noter également que les salariés seront dans tous les cas soumis aux règles du droit du travail chinois.
Les sociétés à capitaux à 100 % étrangers ou FICE (Foreign Invested Commercial Enterprise)
Les points forts :
• contrôle absolu sur l’entreprise (gestion, compte, production, direction), aucun partage avec un partenaire chinois
• 15 à 30 ans de vie, voire 50 et plus pour des projets particuliers ayant eu l’accord du conseil d’Etat
• convertir ses profits en euros ou en dollars avec la possibilité de les rapatrier vers la société mère
• avoir une personne morale voire une ou plusieurs personnes physiques en tant qu’actionnaires
Les points faibles :
• capital social minimum variable selon l’activité menée et le lieu. Dans la plupart des cas, celui-ci est ensuite aussi soumis à une approbation des autorités chinoises
• verser au capital au moins 70% des dépenses totales d’investissement de la première année d’exploitation (cautions, loyer, salaires, stock)
• obligation d’obtenir l’autorisation des autorités compétentes pour pouvoir exercer une autre activité