La plus grande confusion règne en Côte d’Ivoire un peu plus d’une semaine après la tenue des élections présidentielles. Une série « d’incidents violents » aurait fait une vingtaine de morts au total depuis le 28 novembre, selon le rapport d’une organisation sur place. Alors que les ex-candidats Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara revendiquent chacun la présidence et forment des gouvernements séparés, plusieurs centaines d’expatriés de différentes communautés ont déjà quitté le pays. L’opérateur téléphonique Orange vient de rapatrier certains de ses salariés « non indispensables » aux activités de l’entreprise sur place, ainsi que leurs familles.
L’angoisse continue pour les quelque 14.000 Français expatriés en Côte-d’Ivoire. Dans l’attente d’une résolution à la crise politique qui bloque le pays depuis près d’une semaine, ils ne savent toujours pas s’ils devront ou non quitter le pays dans un avenir proche, insécurité oblige.
L’Opérateur téléphonique Orange a d’ores et déjà rapatrié l’ensemble de ses salariés français ou binationaux non indispensables à ses activités en Côte d’Ivoire ainsi que leurs familles, soit une vingtaine de personnes.
Autre signe d’escalade : les Nations unies viennent de retirer leur personnel non essentiel de Côte d’Ivoire, soit 460 personnes. La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire compte plus de 10.000 casques bleus, de policiers et d’employés civils.
Dans ce contexte de tension, le couvre-feu qui devait être levé hier a été prolongé d’une semaine par les autorités.
La médiation de l’envoyé spécial de l’Union africaine (UA) Thabo Mbeki a échoué hier, après plusieurs jours de dialogues infructueux.
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