« J’avais un besoin viscéral de découvrir le monde, d’aller ailleurs, loin, de ne pas passer ma vie au même endroit » nous confie Nicolas lorsqu’on lui demande pourquoi il s’est expatrié. Portrait de ce français, un peu aventurier, parti en Indonésie pour y vivre.
Une expatriation, ça se prépare !
« Je suis d’abord parti en vacances en Indonésie, histoire de voir par moi-même à quoi cela ressemblait… ».
Invité par un ami lui-même déjà expatrié, Nicolas n’a pas mis longtemps à se décider et il est revenu peu de temps après pour s’y installer.
Pour lui, il existe deux types d’expatriés : les « ceintures-parapluie-bretelle-parachute » et les « plus ou moins aventuriers ». Les premiers partants sous le couvert d’une grosse entreprise qui gère tout pour eux et les seconds qui « viennent pour tenter leur chance et ne doivent compter que sur eux-mêmes ». Se considérant comme faisant parti de la seconde catégorie, il avoue tout de même avoir eu de la chance d’avoir son ami pour l’accueillir au début. En effet, il a d’abord vécu deux mois chez son ami avant de prendre une location en centre ville.
« Dans un pays comme l’Indonésie, aussi éloigné de la France et tellement différent, chaque nouvel arrivant est soumis tôt ou tard à un choc culturel, quand il se trouve confronté à une situation totalement ‘space’ dans laquelle ses repères culturels/éducatifs se retrouvent pour le moins chamboulés. » En ce qui le concerne, son choc culturel à lui, c’est l’importance des esprits et des fantômes dans la société indonésienne. Il semblerait que 99,99% des indonésiens y croit « dur comme fer » ! « J’ai eu ce « choc culturel » après que mon voisin ait été cambriolé. Le gardien de la résidence a expliqué à la police avoir été hypnotisé par un fantôme… Et le rapport de police mentionnait qu’un esprit surnaturel avait rôdé dans les parages. Le plus sérieusement du monde.