Les travailleurs humanitaires sont les premiers exposés aux dangers de l’expatriation. Dans les zones sensibles où ils interviennent, ils sont souvent la cible d’enlèvements. De retour en France, la mission se complique souvent pour ceux qui désirent quitter la solidarité internationale. Heureusement, il existe des solutions…
La récente libération des deux travailleurs humanitaires enlevés en Afghanistan n’a été qu’un soulagement de courte durée. Dimanche dernier, deux expatriés français, étaient enlevés au Nigeria. Hier, le Ministère des Affaires Etrangères travaillait toujours à leur libération.
Cette succession d’enlèvements rappelle les dangers de l’expatriation dans les pays les plus sensibles où vivent près de 90 000 Français. Au palmarès des villes et pays les plus dangereux : la Colombie, le Brésil, le Mexique, le Nigeria, l’Algérie, Moscou, l’Afrique du Sud et certains pays d’Asie.
Mission « retour en France »
Ce sont principalement les travailleurs humanitaires qui sont la cible de rapts ou de violence sur leur terrain d’intervention, principalement des zones de conflits. Le métier d’humanitaire serait même la cinquième profession la plus dangereuse au monde selon les chiffres du département amé ricain du travail. Une statistique qui n’est pas démentie par d’autres estimations qui vont dans le même sens.
Pour les travailleurs humanitaires qui effectuent une mission à l’étranger, le plus difficile est souvent de trouver du travail à leur retour en France.
Si vous êtes dans cas, sachez que certains organismes sont là pour vous aider. C’est le cas de l’association Résonnances Humanitaires, une association qui facilite la réinsertion professionnelle des acteurs de l’ humanitaire en France.
Les expatriés qui désirent obtenir des informations actualisées sur la sécurité des pays où ils travaillent, peuvent consulter le site du Ministère des Affaires Etrangères.