Selon une étude réalisée par HSBC sur le niveau de vie dans 100 pays du monde entier, la Suisse apparaît comme le pays offrant les meilleures conditions de vie. Cette tendance mondiale. Cette tendance est confirmée en France, premier pays d’expatriation avec 163 600 Français en 2013, en tête devant les Etats-Unis (129 520) et le Royaume-Unis (126 239), d’après les chiffres du site du Ministère des Affaires Etrangères. Mais qu’est-ce qui rend la Suisse autant attirante ?
Les raisons de cette attractivité
Revenus, expérience, cadre de vie, éducation des enfants… les raisons de cette affection sont nombreux. Mais on ne va pas se voiler la face, si la Suisse attire de nombreux travailleurs, c’est avant tout pour sa fiscalité très avantageuse et aussi pour sa légendaire discrétion bancaire.
Si les prélèvements sont moindres que dans d’autres pays, le système de prélèvement de l’impôt à la source est aussi nettement plus avantageux. Les impôts sont directement prélevés sur le salaire des étrangers résidant en Suisse et pris en charge par l’employeur qui reverse directement ce montant à l’administration fiscale suisse.
Selon un article publié sur le site de l’Agence Economique et Financière à Genève, les règles fiscales en vigueur en Suisse sont plus performantes que dans d’autres pays.
Pour les expatriés par exemple, les frais occasionnés par le séjour en Suisse (voyage et déménagement) peuvent être déduits des impôts, à hauteur de 1500 francs suisses. Autre mesure favorable, ceux-ci peuvent être imposés forfaitairement, s’ils n’y exercent pas d’activité lucrative la 1e année. L’impôt est alors calculé sur la base des dépenses annuelles effectives du contribuable, précise l’article.
Référendum suisse du 30 novembre : rejet des 3 initiatives populaires, dont celle sur l’immigration
Les Suisses ont dit non aux trois motions dont l’une concernant la limitation de l’immigration à 75% des étrangers travaillant actuellement en Suisse. L’initiative appelée « Ecopop » portant sur l’instauration d’un quota d’immigration a été rejetée (ouf !) à 74%, preuve que la Suisse est encore terre d’accueil.
L’autre mention concernait l’abolition des « forfaits fiscaux », lui-même refusé à 60%, qui voulait que les étrangers résidents en Suisse mais qui n’y travaillent pas soient imposés sur leur train de vie et non pas en fonction de leurs revenus, un « cadeau » très apprécié par les milliardaires résidant en Suisse.