Après le tremblement de terre qui a frappé Haïti la semaine dernière, revenons sur la présence française en Haïti, dont l’une des langues officielles est le français.
La population française en Haïti
D’après l’Ambassade de France en Haïti , environ 1500 Français résident en Haïti. Les deux tiers sont constitués d’expatriés. Certains d’entre eux sont installés en Haïti depuis des générations. Ils travaillent principalement dans le secteur tertiaire (hôtellerie-restauration et enseignement). Les autres sont principalement en Haïti en mission pour le compte d’ONG. Ils vivent en Haïti entre 6 mois et 3 ans.
Des entreprises françaises sont implantées en Haïti. On peut notamment citer Air France, CorsairFly, Grand-Marnier et Total. D’autres entreprises se sont implantées dans le secteur de l’eau, plus particulièrement les réseaux en eau potable, telles que les sociétés BRL et Lysa.
90% d’entre eux vivent à Port-au-Prince, ville la plus touchée par le séisme. Le lycée français Alexandre Dumas est également situé à Port-au-Prince. 25% des 700 élèves scolarisés sont français. D’après le proviseur de l’établissement, Gérard Arnaud, le bâtiment aurait été peu endommagé par le tremblement de terre. L’équipe pédagogique reste dans l’attente d’informations sur ses élèves, allant de la maternelle à la terminale.
La vie associative des Français en Haïti
En plus de l’Ambassade et de l’Institut français, on peut également citer les actions de deux associations pour les Français résidant à l’étranger présentes en Haïti : l’Union des Français de l’Etranger et l’Association démocratique des Français de l’Etranger . Cette dernière annonce depuis aujourd’hui sur son site les Français sortis sains et saufs de la catastrophe. En effet, près de 600 Français ont été rapatriés depuis l’arrivée des secours.
Haïti et l’adoption en France
D’après l’Agence française de l’adoption, les enfants haïtiens représentent le plus grand nombre d’enfants adoptés en France. Entre 1200 et 1500 procédures d’adoption sont en cours. Des structures d’accueil, telles que des orphelinats et des crèches, ont été touchées voire détruites lors du séisme, laissant nombre de futurs parents sans nouvelles.