S’expatrier au Québec, Canada concerne des dizaines de milliers de personnes par an. Quelles sont les démarches pour le Québec ?
Après avoir étudier les avantages et inconvénients à s’installer au Canada, vous souhaiter préparer pour s’expatrier au Québec.
S’expatrier au Québec
pour ses réjouissances hivernales
Trouver un logement au Québec
Avant de déménager, sachez que le prix de l’immobilier au Québec est l’un des plus bas du Canada. Ceci rend la Belle Province très attractive. À titre d’exemple, la location d’un appartement avec deux chambres coûtera en moyenne 945 dollars (canadiens) à Québec contre 1679 dollars à Toronto.
Le coût moyen d’une maison est de 555 017 dollars à Montréal, contre 1 791 633 dollars à Vancouver. Au Canada on dit rarement dollar canadien. On dit simplement dollars ou encore CAD.
Les petites annonces de location ou de vente indiquent 1 1/2, 2 1/2, 3 1/2 (etc), c’est-à-dire le nombre de pièces du logement. Aussi sachez que la cuisine correspond à une pièce et la salle de bain une demi-pièce. Si le système métrique est en vigueur au Québec, la surface d’un appartement ou d’une maison est parfois indiquée en pied carré. Il importante de savoir qu’1 mètre carré correspond à 10,76 pieds carrés.
L’assurance sociale et l’assurance maladie dans les démarches pour le Québec
En arrivant au Québec (pour y rester), il faut faire une demande de numéro d’assurance sociale (NAS) auprès du Service Canada. Il s’agit d’une des démarches essentielles, et gratuite. Le NAS est un numéro unique qui permet (entre autres) de payer ses impôts au Canada ou de recevoir des prestations gouvernementales. Il est également nécessaire de s’inscrire à la régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour bénéficier de l’accès au soin gratuit. La couverture santé permet de ne rien débourser lors de la consultation d’un médecin généraliste grâce à la carte remise aux résidents permanents, aux travailleurs temporaires ayant un permis de plus de six mois ou à certains étudiants.
Le travail au Québec
Le système canadien ne garantit pas la même sécurité de l’emploi que ce qui existe dans les pays de droit français. Il faut savoir par exemple qu’un contrat de travail est optionnel. D’ailleurs il peut rendre l’embauche pour un emploi plus facile qu’en France. Il est aussi plus facile de perdre son travail.
Si le marché de l’emploi est dynamique au Québec, il est essentiel de se renseigner sur son domaine avant de partir. Certains secteurs sont bouchés. Autre problématique : certains diplômes nécessitent des équivalences à demander en amont. Etudier les débouchés est essentiels avant de s’expatrier au Québec.
Finances et argent avant de s’expatrier au Québec
Difficile de garder une banque de son pays d’origine. L’idéal est d’ouvrir un compte bancaire dans le pays où l’on s’installe. Certains établissements bancaires canadiens proposent l’ouverture d’un compte à distance. Des démarches avant de s’installer au Québec et que donc vous n’aurez ainsi pas à faire en arrivant sur place, de quoi faciliter votre expatriation.
À noter que la monnaie utilisée au Québec est le dollar canadien. Il y a des billets de 5, 10, 20, 50, 1000, 500 et 1000 dollars et il y a des pièces de 1 cent, 5 cents, 10 cents, 25 cents, 1 dollar et 2 dollars. Le taux de change est de 1 euros pour 1,32 dollars canadiens début 2024.
On parle de dollars ou CAD.
La météo : indispensable à évaluer avant de prévoir de s’installer au Québec
L’hiver au Canada est rude, et long. Ainsi, au Québec, les températures peuvent descendre à -15°C pendant l’hiver, avec des pics (exceptionnels) jusqu’à -35°C. Ce qui n’empêche pas les Canadiens de multiplier les activités en extérieur : le patinage, le ski, la randonné entre autres.
Pour se protéger du froid et du vent, il est important d’être bien couvert en hiver. Avant un déménagement de contrées plus tempérées, préparer dans sa valise des vêtements chauds. Et optez pour la technique des « pelures d’oignon », c’est-à-dire l’accumulation de couches pour pouvoir être à l’aise (et surtout au chaud) aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. En n’oubliant pas bonnet, écharpe et chaussures adaptées (comme des bottes fourrées).
L’été au Québec peut être très chaud, avec un fort taux d’humidité.
Langage : le québécois
Ancien territoire français, le Québec a gardé le français comme langue officielle… avec quelques subtilités. Les Québécois disent par exemple «allo» à la place de «salut» et «bon matin» plutôt que «bonjour». «À tantôt» veut dire «à bientôt», le «cellulaire» est le «téléphone», tandis que la «sécheuse» est le «sèche-linge». Ils ne disent pas qu’il fait «froid» mais «frette». Autres mots utiles pour vivre au Québec : une «blonde» n’est pas une bière mais une «petite amie», tandis qu’un «chum» est un «petit ami».
Et si une blonde et un chum vivent ensemble, on dit qu’ils sont «accoté». Mais avant de s’installer ensemble, ils ont du «jaser» («parler»), «crouser» («draguer») et même «frencher» («s’embrasser sur la bouche»). «Tabarnak», ça peut être compliqué, mais, pour l’intégration, apprenez quelques mots en québécois cela facilitera votre arrivée.
Le permis de conduire au Canada
Pour les personnes s’installant définitivement à Québec, à Montréal ou ailleurs dans la région, les six mois suivants l’installation au Québec, le permis de conduire français suffit pour circuler en voiture. Mais, passé le délai de six mois, il est nécessaire d’avoir un permis de conduire québécois. Vous pouvez vous procurer un permis de conduire au Québec en faisant les démarches auprès de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Vous pouvez également demander un permis de conduire international. Ceci est valable trois ans. Ainsi vous pouvez faire les démarches avant même votre départ pour faciliter votre expatriation. Pour les étudiants qui viennent pour une durée déterminée, la démarche n’est pas nécessaire : le permis français est valide le temps de leur année scolaire ou leur trimestre.
S’établir au Québec et
conduire sur de superbes routes.
Le système scolaire Québécois
Si l’immigration au Québec concerne une famille, avec un enfant , voici comment fonctionne le système scolaire. La scolarité avant les études supérieures dure 13 ans. Les enfants commencent la maternelle à partir de 5 ans. L’école primaire est obligatoire à partir de 6 ans pour une durée de 6 ans. Suivent 5 années de secondaire, puis 2 ans de Cégep pour obtenir le diplôme d’étude collégiales (DEC), équivalent du baccalauréat français. Les démarches pour le Québec sont largement facilités pour les émigrants au niveau local.
Au Québec, des transports scolaires (bus jaunes) récupèrent les enfants pour les amener à l’école jusqu’au secondaire.
Les taxes pour qui veut s’expatrier au Québec
Les biens et les services – à l’exception des produits de base – font l’objet de taxes à la consommation imposée par les gouvernements des Canada et du Québec. Les taxes s’élèvent à environs 15%. Aussi elles ne sont pas incluses dans les prix indiqués sur les étiquettes.
En outre pour ce qui est des pourboires (au restaurant ou au bar), il faut calculer environs 15% de la note.
La consommation d’alcool
Au Québec, il est interdit de consommer de l’alcool dans l’espace public tel que la rue et les parcs. En outre cette infraction fait courir le risque de recevoir une amende. L’alcool n’est pas vendu dans les supermarchés mais à la Société des alcools du Québec (SAQ). D’ailleurs les prix sont élevés car il s’agit en général de produits importés. Par ailleurs, de nombreux restaurants n’ont pas la licence pour vendre de l’alcool. Certains proposent donc à leurs clients d’apporter leur propre bouteille de vin. Pour les restaurants, avec la licence, doivent arrêter de servir de l’alcool à 23 heures. Les bars doivent arrêter à 2 heures.