Jeune diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble, Ana a effectué plusieurs stages à l’étranger avant de s’installer à Lyon où elle travaille aujourd’hui au siège d’une organisation humanitaire. Le Mexique, l’Ukraine, la Thaïlande et l’Inde : ces quatre expériences professionnelles ont forgé son caractère et l’ont aidée à évoluer dans sa vie professionnelle.
Le Mexique : les difficultés d’une première mission
C’est au Mexique qu’Ana a effectué son premier stage à l’étranger : « J’étais engagée dans l’association humanitaire de l’école, ce qui m’a permis de partir deux mois au Mexique pour participer à un programme en faveur des enfants des rues. C’était un contexte très particulier. C’était difficile de travailler avec la fondation sur place, car nous n’avions qu’un objectif à court terme. Ça a posé des problèmes pour collaborer avec notre partenaire. A la fin, c’est assez frustrant, même s’il y a toujours du positif »
L’Ukraine : « dépaysement total »
Malgré les lieux exotiques de ses stages, c’est en Ukraine qu’elle a vécu l’expérience la plus dépaysante : « J’étais contrôleur de gestion pour un projet mené par la Croix-Rouge Française à Kiev. Ce pays est toujours influencé par le communisme dans les mentalités, et le contexte de travail est donc très particulier. C’était dur de m’intégrer comme trè s peu de gens parlent anglais. Pour moi, le seul moyen ne pas me sentir exclue, c’était de m’immerger dans la culture locale. C’est ce que j’ai fait en apprenant un peu la langue, et du coup, j’ai ressenti un dépaysement total. Question boulot, c’était très difficile de mener une action efficace car il y avait un vrai décalage de méthode avec les partenaires locaux. Mais je suis sortie plus forte de cette expérience. Et si sur le coup, j’avais envie de quitter le pays, j’ai très vite eu envie d’y revenir. »
La Thaïlande et l’Inde : « la carte postale »
Sous le soleil de la Thaïlande et de l’Inde, cette globe-trotteuse des stages à l’étranger a achevé son cursus universitaire : « L’Inde et la Thaïlande sont évidemment dépaysantes, mais au sens « carte postale » du terme. Finalement, je n’ai eu aucun problème de communication là-bas, contrairement à ce que j’avais éprouvé en Ukraine. J’appréhendais beaucoup l’Inde, mais ça s’est finalement bien passé. C’est vrai que je n’ai pas compris grand-chose à ce pays, mais après mon séjour là-bas, j’ai très vite eu envie de repartir. »
Un apport personnel et professionnel
Même si Ana a vécu des moments difficiles sur ses différents terrains de stage, ces expériences lui ont permis de gagner en maturité et de développer des qualités qu’elle juge utile aujourd’hui : « Ca m’a appris le sens de la diplomatie et à être beaucoup plus patiente. Je prends aussi plus de recul sur les situations de travail. »